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Tout savoir sur la TVA

La TVA est un impôt indirect qui est perçu sur presque tous les biens et services consommés ou utilisés. Les procédés relatifs à la collecte, au calcul, ainsi qu’au reversement de la TVA obéissent à des règles et procédures spéciales qui peuvent varier selon chaque pays. Il faut remarquer que de nos jours, la question de la TVA reste encore floue aux yeux de plusieurs entrepreneurs. Compte tenu de l’importance de la TVA dans la comptabilité ainsi que sur la bonne marche de vos activités, nous vous proposons de lire cet article qui vous donne toutes les informations utiles en rapport avec la TVA.

Définition de la TVA

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est une taxe relevant de la fiscalité de la consommation. Autrement dit, c’est un impôt perçu sur les dépenses liées à la consommation. Il s’agit d’un impôt indirect puisque son recouvrement ne se fait pas directement par l’état. C’est également un impôt spécial et très important car il constitue la première source de recettes fiscales de la plupart des pays.
De façon pratique, la TVA représente la différence entre un prix hors taxe (HT) et un prix toutes taxes comprises (TTC). C’est la raison pour laquelle lorsqu’une société facture un bien ou un service, le prix tient compte de la Taxe sur la Valeur Ajoutée.

Qui paye la TVA et qui la collecte ?

La TVA est intégralement à la charge du consommateur qu’on pourrait qualifier d’acheteur dans certains cas. Cependant, elle est collectée par les organismes assujettis à la TVA; Il s’agit entre autres des entreprises, de quelques professions indépendantes et de certaines associations.
En effet, lors de l’achat d’un produit ou service auprès d’une entreprise par exemple, le consommateur paie la TVA sur le produit ou le service en question. La TVA est donc une taxe qui vient s’ajouter au prix de tous les produits qui y sont assujettis. Seuls quelques produits ou services sont exonérés, comme par exemple la vente de timbres fiscaux ou postaux.

La TVA est un impôt indirect, ce qui signifie qu’elle n’est pas collectée directement par l’Etat comme l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation ou la taxe foncière. L’entreprise collecte alors la TVA auprès du consommateur lors de la vente de leur produit ou service et la reverse ensuite à l’état. On peut donc dire qu’elle joue un rôle d’intermédiaire entre le consommateur et l’État.

Quel est le taux de la TVA?

Les taux de TVA varient de 15% à 20% selon les pays (Congo 5,25% et 18,9%, Cameroun 19,25%, Bénin 18%, Gabon 10% et 18%, Guinée équatoriale : 6% et 15%, Centrafrique : 19%, Tchad 18%).

Certains produits peuvent faire l’objet d’exonération ou peuvent être soumis à des taux réduits suivant le pays en question.

Les cas d’exonération de la TVA

L’exonération de TVA est une pratique dont peuvent bénéficier certaines entreprises. La taxe sur la valeur ajoutée n’est pas toujours obligatoire pour toutes les entreprises.

Même si les opérations suivantes répondent aux conditions d’imposition à la TVA, elles ne sont pas soumises à TVA. Il s’agit :

  • Les activités de la pêche maritime.
  • Les activités du commerce extérieur (importation et livraisons intracommunautaires).
  • Les œuvres à but non lucratif, à caractère social ou philanthropique.
  • Les activités médicales, paramédicales.
  • Les activités d’enseignement.
  • Les locations d’immeubles nus.
  • Les locations de logements meublés.
  • Les livraisons de déchets neufs d’industrie et matières de récupération.

Il faut noter que ceci peut varier en fonction de chaque pays. Il serait donc très utile pour vous de consulter le code général des impôts en vigueur dans votre pays pour des informations plus précises.

Le reversement de la TVA

Les entreprises reversent dans un premier temps la TVA collectée à l’Etat et récupèrent dans un second temps la TVA qu’elles ont elles-mêmes payée au cours de leurs achats auprès des fournisseurs ou sous-traitants.

Ceux-ci reversent à l’Etat la TVA en fonction de leur “valeur ajoutée” qui est en effet, la différence entre la valeur finale des biens et services (prix de vente) et la valeur des biens et services utilisés afin de pouvoir fabriquer les biens ou services en question.

TVA nette à reverser = TVA collectée ou brute – TVA déductible

Qu’est ce que la TVA collectée?

L’entreprise qui collecte la Taxe sur la Valeur Ajoutée quand elle vend un produit ou un service est chargée de la reverser à l’État. La TVA collectée correspond à la TVA facturée par une entreprise à son client lors de la réalisation d’une opération au profit du client.
La TVA collectée par l’entreprise est reversée à l’État.

Qu’est ce que la TVA déductible?

Dès que vous réglez une facture, vous payez de la TVA à vos différents fournisseurs, l’État se charge de vous rembourser cette TVA. Vous allez donc la déduire de la TVA collectée avant de procéder au renversement.
La TVA déductible est une somme que les professionnels peuvent déduire de leurs achats. Lorsqu’une entreprise achète un produit auprès de son fournisseur, elle lui paye la TVA. Il faudra donc déduire cette TVA de la somme à verser à l’administration fiscale.
Toutefois, afin de bénéficier de cette TVA déduite, l’entreprise doit respecter certains critères :

  • Le montant de la TVA doit figurer sur une facture ;
  • La TVA doit être exigible chez le fournisseur de l’entreprise ;

Les biens et services pour lesquels l’entreprise déduit la TVA doivent être acquis dans le cadre d’une activité professionnelle.

Calcul du montant TTC

Pour calculer le montant de la TVA, il suffit de diviser le prix hors taxe (HT) par 100 et de le multiplier par son taux. Ce taux varie évidemment en fonction de chaque pays.

C’est quoi un crédit TVA?

TVA à reverser = TVA collectée – TVA déductible

Lorsque la Taxe sur la Valeur Ajoutée à déduire est supérieure à celle collectée, l’entreprise bénéficie d’un crédit de TVA. Vous pourrez ainsi obtenir remboursement de ce crédit de TVA ou l’utiliser pour payer les prochains impôts.

La déclaration de la TVA

La déclaration de TVA est une synthèse des dettes et des créances de l’entreprise sur une période donnée. Toute entreprise assujettie à la TVA doit obligatoirement faire une déclaration de TVA, en fonction de son chiffre d’affaires et de son régime, sachant qu’un seuil obligatoire est à respecter.

Champ d’application

Quand une personne réalise des opérations économiques comme des ventes de biens ou des prestations de services de manière indépendante, elle est alors assujettie à la TVA. Le champ d’application précise les personnes ainsi que les opérations auxquelles s’applique la TVA.

Personnes imposables

L’entreprise individuelle, comme toutes les entreprises, est assujettie à la taxe sur la TVA dès lors que certaines conditions fixées par les textes de chaque pays sont réunies.

Personnes imposables par option

Il s’agit des personnes physiques ou morales ayant fait la demande pour être assujettie à la TVA. Toutefois, certaines conditions doivent être remplies au préalable pour que la demande soit prise en compte.
Il faut également préciser que toute personne qui mentionne la TVA sur une facture ou sur tout autre document en tenant lieu est redevable de la taxe du seul fait de sa facturation.

Opérations imposables

Il s’agit des opérations effectuées dans le cadre d’une activité de production, d’importation ou de prestation de services ainsi que pour les activités commerciales, agricoles, extractives, industrielles, forestières, artisanales ou encore celles des professions libérales ou assimilées.
Les règles applicables en matière de déclaration et de paiement de la TVA diffèrent selon la forme juridique de l’entreprise (entreprise individuelle, SARL, EURL, etc.), selon son chiffre d’affaire prévisionnel ou effectif et selon chaque pays.

En définitive, il est important de notifier toute l’importance de la TVA aussi bien pour les entreprises qui y sont assujetties que pour l’ensemble des consommateurs de biens ou de services soumis à la TVA. Il faut également préciser que les règles applicables à la TVA ne sont pas immuables et peuvent donc varier d’un pays à un autre.

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5 conseils indispensables pour mieux gérer votre stock

Que vous ayez une marque de vêtements, vendez des produits agroalimentaires, cosmétiques, électroménagers, informatiques ou autres, il est évident que vous êtes préoccupés au quotidien par la gestion de votre stock de produits ainsi qu’à son évolution générale.

Si vous parvenez à optimiser votre gestion de stock, vous pourrez suivre et éviter les pertes de produits, connaître les produits qui marchent le mieux et par conséquent traquer l’évolution de votre activité.

Pour vous aider dans cette tâche, nous avons effectué un sondage auprès de plusieurs entrepreneurs  pour prendre connaissance des difficultés les plus rencontrées dans la gestion de leurs stocks. Nous avons ressorti de cette étude, 5 astuces indispensables pour vous permettre d’optimiser au mieux votre gestion de stock!

1. Veiller à bien organiser votre entrepôt

L’erreur la plus répandue chez les entrepreneurs qui commercialisent des produits, c’est le mauvais rangement de leur stock. Banal, n’est-ce pas? Et pourtant si vous arrivez à éviter cette erreur, vous pourrez remettre votre gestion de stock sur la bonne voie. 

Dans votre magasin, boutique ou entrepôt, tous les produits doivent être bien ordonnés et facilement identifiables. Les supermarchés en sont des exemples parfaits. Les produits portent des étiquettes qui les identifient de façon unique pour être ensuite classés dans des catégories distinctes. C’est la raison pour laquelle il est autant facile de faire ses achats dans un supermarché sans forcément avoir recours à un membre du personnel. Si vous souhaitez améliorer votre gestion de stock, vous devez obligatoirement franchir cette étape.

2. Analyser la demande

L’analyse de la demande est une tâche essentielle de la gestion de stock. Vous devez en effet prendre en compte toutes les variables, et les imprévus qui surviennent souvent lors de vos activités quotidiennes, afin de prévoir au mieux la demande de vos clients. 

Certains éléments comme les tendances du marché, les ventes enregistrées par le passé, la saison en cours, la situation économique actuelle de votre pays, les promotions entrevues, le taux de croissance de votre entreprise etc. vous aideront à faire ces prévisions.

Cela vous permettra de déterminer pour chacun des produits de votre stock, la quantité qui pourrait être nécessaire sur une période donnée. Vous pourrez ainsi éviter de commander des produits ou marchandises que vous n’arriverez pas à écouler. 

Retenez simplement qu’il est toujours mieux d’avoir un produit en moins qu’en plus, car lorsque vous prévoyez mal la demande, le stock restant peut devenir une perte sérieuse pour votre entreprise. En fonction du type de votre business, vous pouvez enregistrer les commandes à l’avance avant de lancer leur fabrication ou achat chez votre fournisseur si possible.

3. Fixer un seuil d’alerte

Un seuil d’alerte est un niveau minimum du stock à partir duquel vous devez effectuer un réapprovisionnement dans le but d’éviter une rupture.

Vous ne devez pas attendre d’écouler la totalité de votre stock avant de passer une nouvelle commande de produits ou marchandises. Vous risquez de vous retrouver dans l’incapacité de satisfaire la demande de vos clients. Il est donc important de faire un nouvel approvisionnement de stock au bon moment.

Qu’il s’agisse des matières premières nécessaires à la fabrication de vos produits ou des produits en eux-mêmes, le stock d’alerte vous évite de perdre de l’argent. Dès que l’alerte est émise, vous devez passer automatiquement la commande pour ne pas faire face aux soucis de délais. 

4. Avoir un stock de sécurité

Le stock de sécurité est le niveau de stock qui permet de limiter les ruptures de stock dues aux aléas d’approvisionnement. C’est une quantité de produits à avoir en réserve en permanence. Il vous permettra de faire face à un retard éventuel de livraison ou à des ventes supplémentaires durant ce délai de livraison.

En effet, il doit vous rester un stock de reserve pour subvenir aux demandes de vos clients le temps que le nouvel approvisionnement soit effectif. Ce stock représente votre stock de sécurité.

Pour fixer la quantité de votre stock de sécurité, il vous faut tenir compte des aléas qui pourraient provenir de l’approvisionnement en stock. Plus les aléas possibles sont importants, plus la quantité du stock de sécurité sera élevée. Vous devez donc tenir compte de ces différents éléments afin de déterminer la quantité qu’il vous faut pour votre stock de sécurité. Cependant, nous vous conseillons d’avoir un stock de sécurité seulement pour le produit le plus vendu et d’analyser la demande de vos clients pour tous futurs approvisionnement afin d’éviter le surstockage et les pertes.

5. Entretenir de bonnes relations avec vos fournisseurs

Entretenir de bonnes relations avec vos fournisseurs vous permettra de bénéficier de plusieurs avantages, comme pouvoir retourner ou remplacer un article que vous n’arrivez pas à écouler, ou encore vous faire livrer dans des délais courts.

Pour entretenir ces relations, vous pouvez informer vos fournisseurs des périodes où vous prévoyez une augmentation des ventes, afin qu’ils puissent augmenter leur production. Vous devez mettre en place une relation gagnant-gagnant et une transparence absolue dans vos échanges avec vos fournisseurs pour instaurer un climat de confiance mutuelle.

Aussi, les bons comptes font les bons amis dit-on. Veillez donc à vous acquitter de vos obligations financières envers vos fournisseurs dans les délais impartis pour éviter de perdre leur confiance. 

Toutefois, nous savons que les entrepreneurs qui utilisent les bons outils pour gérer leur stock sont 80% plus efficace dans le suivi de l’évolution de leur entreprise. C’est pour cela que nous travaillons à Kudizy pour permettre aux entrepreneurs de gérer facilement leur stock avec notre application de gestion financière. Vous avez la possibilité depuis un seul espace, de gérer directement l’enregistrement de vos produits, la vente en délivrant des factures et fixer à votre convenance les stocks d’alerte indispensables au bon suivi de votre stock. Plus encore, vous obtenez les meilleures statistiques par rapport à votre business qui vous permettront d’analyser plus facilement vos clients.

En résumé, la gestion du stock est une tâche primordiale pour chaque entrepreneur. Il convient donc d’utiliser les bonnes techniques et les outils adéquats afin de le faire efficacement. Pour faciliter votre gestion de stock, il est plus adapté d’utiliser une application intégrant la gestion de stock intelligente qui vous donnera la possibilité de suivre vos ventes et l’état de votre stock en tant réel. Souhaitez-vous tester Kudizy? Cliquez ici pour commencer gratuitement dès aujourd’hui.


3 ressources clés pour démarrer une bonne gestion financière

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Comptabilité et gestion

Comment établir un bon budget prévisionnel?

Mon projet est-il rentable? Ma situation financière est-elle stable? Sur combien de temps pourrai-je subvenir aux différentes charges de mon entreprise si je ne génère pas de revenus? Si vous êtes entrepreneur, vous êtes certainement familier avec ces différentes questions sur l’avenir de votre entreprise.

Pour répondre à toutes ces questions, l’établissement d’un budget prévisionnel représente l’exercice ultime qui vous permettra de comprendre votre situation financière actuelle et de prévoir efficacement le futur.

Dans cet article, nous vous expliquerons ce que c’est qu’un budget prévisionnel, pourquoi et quand vous devriez en élaborer un, et plus important encore, comment établir un bon budget prévisionnel.

Nous sommes allés encore plus loin pour vous aider dans le processus d’élaboration de votre budget prévisionnel. Avec nos experts, nous avons élaboré un modèle excel que vous pourrez télécharger à la fin de cet article.

Qu’est-ce qu’un budget prévisionnel? 

Un budget prévisionnel est l’exercice qui vous permet d’estimer les dépenses et les revenus possibles de votre entreprise sur une période de temps donnée. Son but principal est d’anticiper vos résultats futurs tout en restant réaliste. Concrètement, il s’agit d’un tableau financier composé de deux parties: la première partie renseigne sur les dépenses de l’entreprise tandis que la seconde renseigne sur ses recettes.

Par exemple, si vous possédez une entreprise de fabrication et de vente de produits cosmétiques, votre budget prévisionnel comportera par exemple au niveau des dépenses les coûts d’acquisition de vos matières premières, les coûts de transformation, les coûts liés à votre main d’oeuvre etc. Du côté de vos recettes, vous pourrez inscrire les revenus probables que rapporteront les ventes de vos produits, les prestations de services etc.

Que gagnez-vous à établir un budget prévisionnel?

Tout d’abord, établir un budget prévisionnel vous permettra d’évaluer la rentabilité de votre idée de création d’entreprise ou alors de déterminer la situation financière de votre entreprise déjà en activité. Autrement dit, le budget prévisionnel vous permet de voir si votre projet est rentable en analysant les profits qu’il a déjà générés et/ou les profits possibles qu’il pourrait générer dans le futur si vous continuez avec la même stratégie.

Ensuite, le budget prévisionnel est aussi un indicateur de rentabilité important pour les investisseurs potentiels. Ces derniers pourront avoir, grâce à votre budget prévisionnel, une idée plus ou moins claire de vos besoins et de vos investissements futurs. 

Enfin, le budget prévisionnel a aussi son importance en matière de management et de collaboration. En effet, les différentes modifications que vous apportez au budget prévisionnel renseignent vos collaborateurs sur l’évolution de l’entreprise. Ils seront au courant des potentiels écarts entre vos objectifs et vos réalisations.

Quand établir le budget prévisionnel?

Vous devez élaborer votre premier budget prévisionnel lorsque vous créez votre entreprise, juste avant le démarrage de vos activités ou chaque année si vous avez déjà une entreprise sur pied. Vous devez ensuite veiller à la mise à jour des différentes données du budget au fur à mesure que vous avancez.

Vous pouvez faire la mise à jour tous les mois, tous les trimestres ou encore tous les semestres en fonction de l’évolution de vos activités. Cela vous permettra de vérifier que vous êtes en accord avec vos prévisions et votre stratégie et effectuer des ajustements nécessaires au cas contraire.

Par ailleurs, après un projet d’expansion tel que l’ouverture de nouveaux points de vente, lancement de nouveaux produits, etc. vous devrez mettre à jour votre budget prévisionnel en tenant compte de l’impact de ces projets sur votre entreprise.

Comment établir un budget prévisionnel ?

Pour établir un budget prévisionnel, plusieurs options se présentent à vous. 

Le moyen le plus sûr de le faire reste l’utilisation d’un outil de gestion financière en ligne qui intègre les meilleurs procédés ainsi qu’une connexion directe de vos prévisions et des performances que vous ferez par la suite. Cela vous permettra de rester en contact avec vos objectifs et de pouvoir prendre des décisions en temps réel pour améliorer vos résultats 

Par ailleurs, vous pouvez utiliser une feuille de calcul d’un tableur comme Excel pour construire votre budget prévisionnel en classant dans un tableau vos dépenses ainsi que vos recettes et faire vos estimations pour la période voulue.

En résumé, établir un budget prévisionnel vous aidera à vous situer sur la rentabilité de votre entreprise, ses différents besoins et ses possibles revenus. Il est donc important que vous en établissez un pour votre entreprise déjà en activité ou votre projet avant le début de chaque année. Tenez ensuite des points pour ajuster vos prévisions et l’adapter à la réalité. 

Pour faire le pas dès aujourd’hui, nous vous proposons de télécharger notre template type de budget prévisionnel que vous pouvez remplir et modifier à votre guise.

Toutefois, nous savons que les entreprises qui utilisent Excel pour gérer leurs budgets sont beaucoup plus susceptibles de faire des erreurs, car près de 90% des feuilles de calcul contiennent des erreurs. C’est pour cela que nous travaillons à Kudizy pour permettre aux entrepreneurs de facilement créer des budgets prévisionnels afin de prendre des décisions informées. En plus, les fonctionnalités de suivi des dépenses/recettes et de facturation, aideront les entreprises à avoir un aperçu complet de leur situation financière.

Remplissez ce formulaire pour recevoir le template dans votre boîte mail.

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Comptabilité et gestion

5 conseils pour passer une saison des impôts sans stress

L’impôt est un prélèvement que l’État opère sur les ressources des personnes physiques ou morales afin de subvenir aux charges publiques. Il représente donc la participation de chacun de nous au développement de notre pays. Cependant, la saison des impôts ne représente pas pour autant la période la plus attendue de l’année pour les entrepreneurs et cela pour plusieurs raisons. La mauvaise organisation, la non-connaissance de l’ensemble de ses obligations fiscales ou encore la non tenue d’une comptabilité rigoureuse peuvent être la cause du stress subi par les entrepreneurs au cours de cette saison. Dans cet article, découvrez cinq (05) conseils clés proposés par nos experts comptables pour vous permettre de traverser la saison des impôts de façon sereine.

1. S’informer des obligations fiscales auxquelles votre entreprise est assujettie 

Les obligations fiscales varient d’une entreprise à une autre et d’un pays à un autre. Elles peuvent également varier dans le temps.

Il est donc important de vous renseigner sur les différentes obligations fiscales auxquelles est soumise votre entreprise. À cet effet, vous devrez prendre connaissance de documents tels que le code général des impôts ou encore la loi de finances de l’année en cours dans votre pays. Ces documents vous informeront sur les réglementations fiscales existantes. Cela vous permettra d’être au courant de l’évolution des règles afin d’éviter de commettre certaines erreurs.

En vous renseignant sur les normes fiscales en vigueur, vous aurez une idée claire et précise des différentes catégories d’impôts que vous serez appelé à payer.

2. Avoir un tableau de bord fiscal

Le tableau de bord fiscal est un support physique ou numérique vous permettant d’avoir la liste de tous les impôts auxquels votre société est assujettie. Il peut être, en fonction de vos préférences, un simple tableau dans votre bureau avec des stickers collés dessus, un fichier excel ou n’importe quel outil visuel vous permettant d’avoir une vue constante sur la liste totale de vos obligations fiscales et de leurs dates d’échéances.

Le tableau de bord vous permettra alors d’avoir une idée plus ou moins concrète des différentes obligations fiscales qui sont les vôtres ainsi que les délais dans lesquels vous devez vous en acquitter. Vous pourriez mettre en place des rappels en utilisant les applications sur votre téléphone pour vous notifier quelques jours à l’avance qu’à telle date à venir, vous aurez à payer tel ou tel impôt.

Avec votre tableau de bord fiscal, vous ne serez plus surpris par les délais de paiement des impôts et vous pourrez donc, de manière sereine vous occuper de la gestion quotidienne de votre entreprise. 

3. Tenir une comptabilité à jour

En matière de fiscalité, il n’y a sans doute aucun conseil plus important que la tenue régulière d’une comptabilité rigoureuse. Elle consiste à enregistrer toutes les pièces comptables (factures d’achat ou de vente, reçus, quittances, notes de frais…) de l’entreprise, suivant les normes du plan comptable.

Pour une bonne tenue de votre comptabilité, vous devrez utiliser les bons outils et respecter le plan comptable en vigueur dans votre pays. Tenir les comptes dans un livre, un journal ou des classeurs comme MS Excel vous éloigneront de la précision et de la sécurité de vos comptes. Dès lors, les outils de gestion financière comme Kudizy sont devenus une nécessité pour tout entrepreneur.

Utiliser un outil de gestion financière vous facilitera l’accès aux pièces comptables nécessaires pour la déclaration de vos revenus. Aussi, cela vous permettra d’aller plus rapidement sans avoir à rassembler chacune de vos pièces comptables avant d’effectuer la déclaration de revenus. 

4. Payer ses impôts à bonne date

Le paiement de l’impôt est l’acte principal qui consacre l’acquittement de vos obligations fiscales. Selon les dispositions mises en place par l’administration fiscale de votre pays, vous disposez de plusieurs moyens de paiement. L’impôt doit être régulièrement payé dans les délais impartis afin d’éviter des pénalités ou d’éventuels redressements fiscaux.

Vous devez donc vous assurer du paiement de chacun des impôts auxquels vous êtes assujettis dans le temps imparti. Le retard étant synonyme de pénalités, il convient alors de faire le nécessaire afin de pouvoir payer les impôts le plus vite possible pour éviter tout ennui avec les fiscs.

5. Bien archiver ses documents fiscaux

Les documents fiscaux dont il s’agit ne sont rien d’autre que les reçus de paiement des impôts et tous les autres documents qui attestent que vous êtes à jour vis-à-vis du fisc. Autrement dit, ce sont les preuves de votre régularité fiscale. L’archivage de ces documents obéit à des règles de stockage et de conservation bien définies.

Le respect des différentes règles en la matière a pour avantage de vous prémunir contre tous les risques liés à la perte de vos documents fiscaux. Vous devez donc procéder au rangement des pièces concernées dans un ordre précis et suivant une chronologie donnée afin de ne pas les perdre. Vous pourrez ainsi scanner certains documents ou avoir une base de données numérique. 

En cas de force majeure comme un incendie, vous aurez toujours un support contenant vos divers documents.

En résumé, il convient de faire le nécessaire afin d’éviter les tracasseries de dernières minutes pour passer plus paisiblement la saison des impôts. Il vous faudra en premier lieu vous informer de toutes les obligations fiscales valables pour votre entreprise; les inscrire minutieusement sur un tableau de bord de gestion fiscale en précisant les échéances; tenir une comptabilité rigoureuse avec un outil de gestion financière; payer vos impôts à bonne date et veiller à bien archiver vos documents fiscaux.

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Comptabilité et gestion Entrepreneuriat

5 erreurs financières commises par les jeunes entrepreneurs

En 2009, lorsque j’ai tout quitté aux États-Unis pour devenir entrepreneur social au Bénin, je savais que je prenais de très gros risques. Mais je savais également que c’étaient des risques calculés, des risques que j’avais bien analysés. J’étais conscient du fait que malgré toute ma préparation, je devais m’attendre à ce que tout aille mal avant d’aller bien.

Je m’étais donné une règle à suivre : Ne pas dépenser un franc que je pouvais économiser, mais dépenser tout ce que j’avais pour réussir. Par exemple, mes deux premières années au Bénin, je vivais dans l’une des trois salles de mon bureau. Très peu de gens le savaient, même ceux avec qui je travaillais.

Je me levais à 6 heures, me préparais et étais dans mon bureau à 7 heures. Cette salle en plein milieu des locaux, était toujours fermée à clé, et je ne pouvais y retourner que quand tout le monde était rentré. J’ai fait ce choix, non pas parce que je n’avais pas les moyens de m’offrir un bel appartement, mais parce que je ne gagnais pas encore d’argent et je ne pouvais pas savoir quand j’allais vraiment commencer à en gagner. J’ai déménagé la semaine où nous avons décroché un contrat qui nous assurait une survie pour les 3 prochaines années. 

L’entrepreneur africain, comme tous les autres, peut faire des erreurs de jugement ou prendre de très mauvaises décisions, surtout lorsqu’il s’agit d’argent.

Ces erreurs sont d’ailleurs les raisons principales pour lesquelles plus de 90% des startups échouent dans les 24 premiers mois. Une dépense inattendue, une mauvaise gestion d’un prêt peuvent rapidement créer des problèmes de trésorerie et un torrent de complications qui emporteront la plus prometteuse des entreprises dans ses flots.

Sur la base de mon expérience personnelle et de mes observations professionnelles, j’aimerais partager avec vous 5 des plus grandes erreurs financières faites par les entrepreneurs débutants et comment les éviter à tout prix.

1. Ne pas séparer ses comptes personnels des comptes de l’entreprise

C’est la plus commune des erreurs, et l’une des plus désastreuses. Je l’ai faite à mes débuts et la majorité des jeunes entrepreneurs qui liront cet article sont en train de la faire actuellement. Stop ! Rectifier le tir aujourd’hui s’il vous plaît ! Sinon, il vous sera difficile de réussir.

Ouvrez au moins un compte courant au nom de votre entreprise. Le faire dès que vous lancez votre entreprise rendra votre comptabilité plus facile. La séparation de votre compte personnel du compte de l’entreprise vous permet d’avoir une idée claire de la santé financière de cette dernière.

Cela vous permet également de comprendre rapidement que les ressources dont votre entreprise a besoin pour croître ne sont jamais suffisantes au début, et chaque fois que vous injectez votre argent personnel, vous devez le documenter, le comptabiliser comme augmentation de capital. Finalement, sachez que les services d’impôts voient d’un très mauvais œil la confusion des deux et cela peut causer des ennuis judiciaires ou un redressement fiscal.

2. Faire des dépenses de prestige et de m’as-tu-vu

Voilà une autre des erreurs faites le plus souvent par les entrepreneurs ! Dès qu’ils gagnent leur premier gros contrat ou arrivent à avoir un prêt, ils vont prendre des bureaux, achètent des meubles chers et font d’autres dépenses de prestige pour montrer à leurs proches qu’ils ont réussi. Quelques mois plus tard, ils se trouvent dans l’impossibilité de payer le loyer, les fournisseurs et leurs affaires périclitent rapidement.

La meilleure des choses à faire, c’est plutôt d’investir dans le business pour permettre sa croissance et se demander à chaque fois si les dépenses faites contribueront à faire rentrer de l’argent ou faire gonfler temporairement votre ego. Se donner une augmentation en tant que dirigeant, engager du personnel alors qu’on n’en a pas besoin ; toutes dépenses qui ne concourent pas à la croissance de votre entreprise concourent à son déclin.

Par contre, la chose que vous ne regretterez jamais, c’est de garder cet argent en banque si n’avez pas encore trouvé la meilleure façon de le dépenser. Ces économies constituent une source d’investissement sans taux d’intérêt et sans cession de parts. C’est votre argent.

3. Avoir des obligations personnelles qui plombent la croissance de votre entreprise

Comme je l’ai dit dans mes propos d’introduction, les 2 premières années d’une entreprise sont toujours jonchées d’embuches. Étant souvent le premier et seul investisseur dans l’entreprise, le fondateur se doit de maintenir une discipline financière très stricte.

Il/elle choisit d’investir en priorité dans l’entreprise et accepte de reporter à plus tard le besoin de se faire plaisir, mais aussi à ses proches. Nous sommes africains et c’est un aspect très difficile. Mais selon mes observations, ceux qui sont en mesure de résister aux pressions d’aujourd’hui sont ceux qui vivent mieux après et sont également les plus généreux. Il faut créer la richesse pour mieux en jouir et la partager.

4. Ne pas avoir de budget pour votre entreprise

La majorité des jeunes entreprises n’ont aucun budget prévisionnel. Leurs dirigeants naviguent à vue, ne sachant absolument pas de combien d’argent ils ont besoin pour les 3 prochains mois, le prochain semestre ou toute l’année. Par conséquent, soit ils dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas, ou alors sont trop timides quand il s’agit de faire des investissements dans la croissance de leurs entreprises.

Les entrepreneurs à succès sont ceux qui planifient leurs ressources financières pour une croissance des revenus. Ils savent combien dépenser sur les ressources humaines, le marketing, la publicité et les autres services nécessaires.

5. Ne pas tenir une comptabilité rigoureuse

J’ai envie de dire qu’on ne peut tenir une comptabilité rigoureuse sans éviter les écueils évoqués plus haut. C’est la synthèse de toutes les bonnes pratiques. Une bonne comptabilité renseigne sur la santé de l’entreprise, prévient des maux avant qu’ils ne surviennent et donne les informations pour l’analyse et la prise de décision. Tenir une bonne comptabilité vous permet de payer vos impôts à temps et correctement, et vous évite des redressements fiscaux qui peuvent vous ruiner.

Mais pour tenir une comptabilité rigoureuse de nos jours, il faut utiliser les bons outils. Tenir les comptes dans un livre, un carnet ou un journal n’est plus fiable dans l’environnement actuel. Les classeurs tels que Ms Excel représentent une alternative avec des fonctionnalités limitées. Les logiciels de gestion financière et comptable sont devenus une nécessité. Les avancées technologiques permettent de faire proposer des solutions complètes, sûres et intelligentes.

Des solutions telles que Xero et Waveapps permettent déjà aux entrepreneurs à travers le monde de gérer directement et correctement leur comptabilité. Malheureusement, elles sont en anglais et ne cadrent pas exactement avec les pratiques comptables et les régulations de beaucoup de pays africains, surtout ceux de l’OHADA.

Kudizy une solution complète de gestion financière développée par des experts-comptables et une équipe africaine pour des entrepreneurs africains se veut une alternative. Vous pouvez vous inscrire sur Kudizy afin de gérer les finances de votre jeune entreprise.

Merci pour votre attention.

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